Musicalement, « Je vole sous l’eau » fait la part belle aux cordes pincées (guitares, mandoline, mandole et banjo) et s’offre sur certains titres une rythmique pop ou quelques touches electro nourries de sons analogiques.
Côté texte, Guillemot puise son inspiration dans les méandres d’un imaginaire loufoque et/ou cruel qui sait parfois aussi se faire tendre et réaliste. Ceci dit, c’est avant tout l’amour des mots qui s’entrechoquent pour mieux rentrer en résonance que le chanteur a voulu exprimer.
Notre oiseau chantant crée un véritable bestiaire peuplé de ‘personnages à plumes’ au sens littéral du terme : le « guillemot » bien sûr, mais aussi une harpie qui met en charpie ses amants, ou encore un aigle qui tombe amoureux d’une girouette d’église. On y rencontre aussi toute une galerie de personnages atypiques comme l’ami Sam qui boit du feu liquide qui le rend violent, ou un voyou voyeur jaloux nommé Mr Ops. Bref, une sacrée bande de drôles d’oiseaux !
Guillemot 